Bilan contrasté pour UBS

Lors de l'assemblée générale du 18 avril 2007, ACTARES a salué certains progrès accomplis par UBS sur le thème des droits humains. Pourtant, dans les relations avec la clientèle, leur prise en considération n'en est encore qu'à ses débuts. Avec sa "Déclaration sur les droits humains", UBS a fait un timide premier pas dans la bonne direction. Il en va tout autrement pour les rémunérations de ses dirigeants. UBS n'a en aucunement réagi aux nombreux reproches. Pour cette raison, ACTARES a refusé la réélection de Peter Spuhler, membre du comité de rémunération.

Avant l'assemblée générale, ACTARES a demandé par lettre à UBS si les directives concernant les droits humains annoncées l'an dernier avaient été introduits, et quels enseignements en ont été retirés. D'autre part, ACTARES s'intéressait aux conditions d'application de ces directives, et aux informations qui seraient données à ce sujet.

Beaux principes

Dans sa réponse, UBS a fait référence à sa "Déclaration sur les droits humains" publiée dans son "Handbuch" 2006/2007 (p. 170 – n'existe pas en français). Des déclarations d'intention et des objectifs disparates sont exprimés sur à peine une demi-page. On en reste aux généralités, et rien n'est dit sur la mise en application. La banque affirme avoir constaté par une enquête internet qu'elle "répond actuellement déjà complètement aux devoirs d'une entreprise consciente de ses responsabilités". La procédure "Know Your Customer" comprendrait des aspects concernant les droits humains et un "Comité pour l'environnement et les droits humains " a été créé pour leur mise en application.

Pour une information concrète et transparente

Lors de l'assemblée générale, ACTARES a demandé à UBS de concrétiser ces beaux principes et de donner une large information sur leur mise en application et les résultats atteints. ACTARES estime qu'UBS fait preuve ici d'un excès de prudence, et que des procédures plus claires et un engagement plus résolu seraient un plus pour la réputation de la banque. L'information est actuellement réduite à un minimum. Les relations de confiance qu'UBS veut établir doivent reposer sur une information claire, détaillée et transparente.

Les rémunérations exagérées des dirigeants d'UBS ont fait l'objet d'une deuxième intervention d'ACTARES qui a pour cette raison recommandé aux actionnaires de refuser la décharge au conseil d'administration, et la réélection de Peter Spuhler, membre du comité de rémunération.