ACTARES au FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) réalise régulièrement des rapports d’expertise sur la stabilité financière des pays. ACTARES, comme représentante d’actionnaires suisses, a été invitée à un entretien avec Mme Eija Holttinen, experte financière au FMI. ACTARES a insisté sur les obstacles à la prise en compte des droits des actionnaires, les comptes-rendus lacunaires des assemblées générales (AG) et la question des rachats d’actions.

Obstacles aux droits des actionnaires
La prise en compte des droits des actionnaires se heurte à différents obstacles. Par exemple, un coût élevé d’inscription dans le registre des actions est facturé par certains intermédiaires. La participation à une AG à l’étranger est difficile, voire impossible: les banques demandent des taxes élevées, l’octroi d’une invitation ne peut se faire. Les premières tentatives de vote électronique ont mené à une restriction de la liberté d’action: une fois enregistré, on ne peut plus déléguer ses droits de vote. Un autre sujet d’irritation concerne les procès-verbaux des AG, lacunaires ou difficilement accessibles.

Rachat de ses propres actions
Plutôt que de verser un dividende, les entreprises procèdent volontiers au rachat et à l’annulation de leurs propres actions, afin d’en provoquer une appréciation du cours boursier. ACTARES approuve rarement ce procédé. Le plus souvent, il s’agit d’une solution de facilité. Les gains doivent être réinvestis ou distribués en dividendes soumis à l’impôt. Une autre possibilité est d’associer le personnel aux bénéfices. Les rachats d’actions s’effectuant sur une ligne de négoce boursier inaccessible au public, il est impossible de connaître le cours de ces opérations. Une pratique non transparente qui rend ACTARES perplexe.