Positions de votes

Positions de vote 2007

Pour la deuxième année, ACTARES a traduit en actes auprès de 22 sociétés les Lignes directrices de vote adoptées en 2005. La communication, en début d'année, de son opposition systématiquement à la réélection des administrateurs responsables des rémunérations exagérées aura contribué à relancer le débat.

Les rémunérations des dirigeants ne figurant pas à l'ordre du jour des assemblées générales, l'opposition doit prendre des chemins détournés. En premier lieu, comme elle l'a toujours fait, ACTARES prend la parole au nom de ses membres. Ensuite, sur le plan des votes, deux approches complémentaires sont mises en oeuvre. D'une part, les conseils d'administration qui pratiquent des rémunérations démesurées n'agissent pas, sur ce point, dans l'intérêt des actionnaires qui les ont élus et la décharge leur est par conséquent refusée. Pour le même motif, ACTARES s'oppose d'autre part à la réélection des administrateurs qui siègent dans les comités de rémunération et qui sont donc à l'origine de ces abus.

Contestation et durabilité

Ce n'est pas de gaîté de cœur qu'ACTARES prône l'éviction d'une personne siégeant au sein d'un conseil d'administration. En effet, le développement durable s'articule autour de trois dimensions : écologique, sociale et économique. Or, la durabilité économique requiert la continuité au sein des organes dirigeants. C'est pour cette raison qu'ACTARES n'a pas voulu, comme d'autres, refuser les réélections de Peter Brabeck et Daniel Vasella, mais a marqué son mécontentement par l'abstention.

Déficit féminin

La situation est diamétralement différente dans le cas de candidatures nouvelles, s'agissant de personnes qui ne sont pas encore intégrées dans la dynamique du conseil d'administration. L'occasion est idéale d'y rééquilibrer tant soit peu la représentation féminine, qui stagne à des profondeurs indécentes. ACTARES poursuit par conséquent sa politique de fermeté, accordant son soutien uniquement lorsque la disparité hommes-femmes se trouve réduite suite aux élections. Hélas, après une année 2006 plutôt encourageante avec cinq nouvelles élues au sein des sociétés examinées, 2007 en aura vues quatre de moins! Difficile de justifier une telle inégalité avec le sempiternel argument de la compétence lorsque l'on sait que Vögele ne compte aucune administratrice. Un engagement d'autant plus nécessaire que sur ce front, ACTARES est bien seule.

Rapports en progrès

La nette amélioration de la qualité des rapports sociaux et environnementaux est la bonne surprise de cette année. Le principe d'une révision externe indépendante gagne du terrain, même si la comparabilité des données d'une année à l'autre laisse encore à désirer.